Ils ne nous quittent pas...
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Ils ne nous quittent pas...
Isailleurs Dim 18 Jan - 0:26
La grande et triste erreur de quelques-uns, c'est de s'imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent : ils ne nous quittent pas, ils restent.
Où sont-ils ? Dans l'ombre ? Oh non, c'est nous qui sommes dans l'ombre. Eux, sont à côté de nous, sous le voile, plus présents que jamais. Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de lumière arrêtés sur nos yeux pleins de larmes. Ô consolation ineffable, les morts sont des invisibles, ce ne sont pas des absents.
J'ai souvent pensé à ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent. Voici : c'est la foi en cette présence réelle et ininterrompue de nos morts chéris ; c'est l'intuition claire, pénétrante, que, par la mort, ils ne sont ni éteints, ni éloignés, ni même absents, mais vivants près de nous, heureux, transfigurés, et n'ayant perdu, dans ce changement glorieux, ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur cœur, ni une préférence de leur amour, mais ayant au contraire, dans ces profonds et doux sentiments, grandi de cent coudées.
La mort, pour les bons, est la montée éblouissante dans la lumière, dans la puissance et dans l'amour.
Monseigneur Bougeaud
Évêque d'Angers
En ces moments bien douloureux, voici pour toi Nicole et pour les tiens...
Isabelle
Où sont-ils ? Dans l'ombre ? Oh non, c'est nous qui sommes dans l'ombre. Eux, sont à côté de nous, sous le voile, plus présents que jamais. Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de lumière arrêtés sur nos yeux pleins de larmes. Ô consolation ineffable, les morts sont des invisibles, ce ne sont pas des absents.
J'ai souvent pensé à ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent. Voici : c'est la foi en cette présence réelle et ininterrompue de nos morts chéris ; c'est l'intuition claire, pénétrante, que, par la mort, ils ne sont ni éteints, ni éloignés, ni même absents, mais vivants près de nous, heureux, transfigurés, et n'ayant perdu, dans ce changement glorieux, ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur cœur, ni une préférence de leur amour, mais ayant au contraire, dans ces profonds et doux sentiments, grandi de cent coudées.
La mort, pour les bons, est la montée éblouissante dans la lumière, dans la puissance et dans l'amour.
Monseigneur Bougeaud
Évêque d'Angers
En ces moments bien douloureux, voici pour toi Nicole et pour les tiens...
Isabelle
Isailleurs- Messages : 52
Date d'inscription : 28/06/2008
Age : 49 -
Quel beau texte pour ce moment douloureux!
Nini Dim 18 Jan - 1:46
Eh bien, je vais mettre mon hommage à Maman...
Merci Isa , pour ce soutien discret et efficace!
MAMAN
Maman, toi qui nous as donné la vie et qui as voué la tienne à la nôtre, nous te disons MERCI !
Maman, comment exprimer en de simples mots, tout ce qu’un cœur aimant peut ressentir ? Tu fus un être exceptionnel et tant dévoué ! Nous savons que tes enfants, petits-enfants et arrière petits-enfants furent le centre de ton univers. Tu as vécu pour nous en t’oubliant souvent totalement pour plaire à chacun d’entre nous…
Tu fus d’une patience sans bornes et si généreuse !
Tu souriais et nous communiquais ta joie de vivre. Tu t’es battue, tu as combattu pour la vie jusqu’à l’épuisement.
Est arrivé le moment où tu es devenue frêle, faible
Les douleurs ont gagné ton corps vulnérable
Je t’ai dit de te laisser aller en donnant le meilleur de toi même
Nous savions que la dernière bataille ne pouvait plus être gagnée !
Nous sommes tristes mais nous comprenons ton épuisement
Il était tel que tu disais toi-même « c’est dur » !
Nous avons passé de belles années
Nous n’aurions pas pu te voir souffrir davantage !
Le temps est venu de te laisser partir.
Notre foi commune nous dit que là où tu es quelqu’un prend soin de toi.
Tu vas retrouver les tiens auxquels tu tenais tant : Papa, Madeleine et Michel !
Tu serais encore capable de nous dire « n’ayez pas trop de peine, ne vous laissez pas envahir par le chagrin ».
Nous étions très proches et rien que par nos yeux, nous savions ce que l’autre pensait.
Pendant ces 7 années à Mapi, tu t’es quelquefois réfugiée dans le mutisme pour accepter cette épreuve de la maison de retraite où la contrainte et la dépendance étaient lourdes à porter : étant privée de libertés ! Heureusement, une chaîne d’amitié ininterrompue, s’est tissée pour te soutenir moralement chaque jour et t’entourer au maximum….
Pensons à Mme Redor, que tu voyais chaque semaine et qui nous a quittés il y a un an !
Pour ne pas nous attrister tu nous as souvent caché ton désarroi et tu nous as soutenus par tes sourires, tes signes, ta gentillesse et ton ouverture aux autres !
Tu es partie à l’image de ta vie,
Sans bruit, sans plainte, sans déranger personne.
Nous allons essayer de ne pas laisser le chagrin nous arrêter
Notre amour et notre reconnaissance vont essayer de supporter l’épreuve !
Nicole Dubois à sa petite Maman
Merci Isa , pour ce soutien discret et efficace!
MAMAN
Maman, toi qui nous as donné la vie et qui as voué la tienne à la nôtre, nous te disons MERCI !
Maman, comment exprimer en de simples mots, tout ce qu’un cœur aimant peut ressentir ? Tu fus un être exceptionnel et tant dévoué ! Nous savons que tes enfants, petits-enfants et arrière petits-enfants furent le centre de ton univers. Tu as vécu pour nous en t’oubliant souvent totalement pour plaire à chacun d’entre nous…
Tu fus d’une patience sans bornes et si généreuse !
Tu souriais et nous communiquais ta joie de vivre. Tu t’es battue, tu as combattu pour la vie jusqu’à l’épuisement.
Est arrivé le moment où tu es devenue frêle, faible
Les douleurs ont gagné ton corps vulnérable
Je t’ai dit de te laisser aller en donnant le meilleur de toi même
Nous savions que la dernière bataille ne pouvait plus être gagnée !
Nous sommes tristes mais nous comprenons ton épuisement
Il était tel que tu disais toi-même « c’est dur » !
Nous avons passé de belles années
Nous n’aurions pas pu te voir souffrir davantage !
Le temps est venu de te laisser partir.
Notre foi commune nous dit que là où tu es quelqu’un prend soin de toi.
Tu vas retrouver les tiens auxquels tu tenais tant : Papa, Madeleine et Michel !
Tu serais encore capable de nous dire « n’ayez pas trop de peine, ne vous laissez pas envahir par le chagrin ».
Nous étions très proches et rien que par nos yeux, nous savions ce que l’autre pensait.
Pendant ces 7 années à Mapi, tu t’es quelquefois réfugiée dans le mutisme pour accepter cette épreuve de la maison de retraite où la contrainte et la dépendance étaient lourdes à porter : étant privée de libertés ! Heureusement, une chaîne d’amitié ininterrompue, s’est tissée pour te soutenir moralement chaque jour et t’entourer au maximum….
Pensons à Mme Redor, que tu voyais chaque semaine et qui nous a quittés il y a un an !
Pour ne pas nous attrister tu nous as souvent caché ton désarroi et tu nous as soutenus par tes sourires, tes signes, ta gentillesse et ton ouverture aux autres !
Tu es partie à l’image de ta vie,
Sans bruit, sans plainte, sans déranger personne.
Nous allons essayer de ne pas laisser le chagrin nous arrêter
Notre amour et notre reconnaissance vont essayer de supporter l’épreuve !
Nicole Dubois à sa petite Maman
Nini- Messages : 651
Date d'inscription : 28/06/2008
Age : 67 -
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